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13 décembre 2006

BILAN DES RENCONTRES CAFEVISION 2006

   

 C’est avec un immense plaisir que nous avons pu constater le suivi du public lors des dernières manifestations. Un tel engouement, notamment lors de la soirée du samedi nous conforte dans l’idée que
« le film documentaire » génère un intérêt général incontestable, et qu’il est nécessaire de proposer des lieux de rencontres et de débats autour de cette forme si singulière de cinéma, de regard sur le monde.
 Nous avons pu également tirer quelques conclusions quant à l’organisation générale de ses rencontres, et vos remarques (toujours les bien-venues) ont été prises en compte en vue d’améliorer la qualité de déroulement de tels événements.
 La nécessité d’une pause plus longues entre les films nous a été plusieurs fois mentionnée, la disproportion évidente du publique en termes quantitatifs lors des différentes soirées nous contraint à envisager les prochaines rencontres autrement :
  Cette année la qualité des films (et notamment des films proposés par « Documentaire sur Grand Ecran ») était au rendez-vous et nous avons donc opté pour une programmation riche, (peut-être trop riche).
 La quantité de films était telle qu’elle incitait le publique à faire un choix afin de profiter au mieux de cet évenement. Nous sommes conscient que 3 jours consécutifs de documentaires exige un effort particulier au cinéphile voulant profiter des ces diffusions dans leur exhaustivité. C’est pourquoi nous tendons à une allégement quantitatif des programmations, et à une répartition plus sporadique des soirées à thèmes. 

 En attendant vos réactions, suggestions, je vous annonce que les prochaines rencontres auront lieu courant Mars.

Nous éditerons prochainement un dossier sur les actions 2007 à venir .

Julien Touret

Retour sur les rencontres en images

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C'est dans une ambiance intimiste que débuteront les rencontres documentaires

Jeudi 30 novembre à 18h30.
Sylvie Texier acompagnée de Laurence Connan (Documentaire sur grand-écran) nous annonce le proramme;
4 films sur l'adolescence: l'heure de la piscine, Watch me!, Beppie, Lettre d'un cinéaste à sa fille.
Xavier Baudoin (réalisateur de Watch me!) est parmi nous et s'apprête, dans un premier temps à répondre aux questions des jeunes filles de "L'Interval"(voir "projet Interval" document à venir sur le canalblog), entretetien filmé dans le cadre de nos ateliers "web trotter", et dans un second temps à débattre avec le public après le visionnage de son film.
Nous comptabiliseront une trentaine de personnes, et c'est avec joie que nous constaterons l'intérêt du public très sensibilisé par le débat.
Parmi les temps forts de cette soirée, une personne du public nous fera part de sa surprise lors du visionnage de "Lettre d'un cinéaste à sa fille."
"Il n'est pas courant de voir dans un documentaire, une liberté formelle si assumée...j'ai été très surpris par cette succession de plans de "pluie sur le gouderon, tableaux, paysages, trains..." très souvent en décalage avec le propos tenu par le "voix off" du réalisateur Eric Pauwel.


Vendredi 1 er décembre: C'est également l'occasion pour l'association Varlin Pont-Neuf de diffuser un premier film d'atelier: "autour du graff", un film Studio Image  réalisé par Caroline Pajot il y a 10 ans.
"Regards sur les artistes d'hier et d'aujourd'hui" donnera lieu à une programmation de films professionnels et amateur.
3 films pour cette soirée: Autour du graff, Moi, Sanfourche et l'énergie de Pierre Bonnard.
C'est un "Yann Kassile" très ému (réalisateur du dernier film) qui viendra converser avec le public en fin de soirée.

yk Yann Kassile et Julie (peintre amatrice) discutent "art" lors des ateliers "Web Trotter"


Samedi 2 décembre:1
"Regards sur l' Afrique noire" dernière soirée de ces rencontres Cafévision, au cours de laquelle nous pourrons apprécier
trois expositions de photographies (professionnelle et amatrices) sur le Mali et le Burkina Faso, réalisée par:
Martine Lancelot (Mali) réalisatrice du film "Le jour où j'ai découvert Victor Hugo".
Linette Dubois (Burkina Faso)
Moktaria Benchaïd (Mali)

 

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Arnaud Briquet           Patrick Cazals            Martine Lancelot

Nous organiserons une diffusion pour les scolaires suivie d'une rencontre avec Matine Lancelot au cours de la journée.
Retour sur les rencontres; plus de 130 personnes constituront le public de cette dernière soirée très riche en réactions lors des débats.

Merci à "Horizons Croisés" pour l'exposition de photographies de "lutte au Sénégal", pour l'animation de la soirée dansante et l'exposition de tentures africaines.

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Merci à AFil pour la préparation du repas africain.
Merci à Salima, Abdoul et les "Lapins de la Jungle" pour le spectacle africain.

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PHOTOTHEQUE Cafévision

                                                               

                                                                    

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Jeudi 30 novembre

Regards sur la Jeunesse

Invités : Laurence Connan Documentaire sur Grand Ecran
 Xavier Baudoin Réalisateur du film Watch me !

Regards sur la jeunesse

L’heure de la piscine                              de  Valérie Winckler
Watch me !                                          de Xavier Baudoin
Beppie                                               de Johan Van Der Keuken

Lettre d’un cinéaste à sa fille               de Eric Pauwels

 Quatre films présentant quatre approches différentes sinon opposées de la jeunesse et des thématiques pouvant se dégager de cet univers.
L’heure de la piscine et sa légèreté trompeuse nous immerge avec poésie dans les questionnements sur la vie, l’amour, sur la difficulté d’être soi, de trouver sa place parmi les autres. Très vite ce qui semblait s’apparenter à une naïveté légère inhérente à l’enfance trouve des résonances en nous ( adulte ?), et nous redécouvrons ce qui peut-être était enfoui au plus profond de chacun et que nous assimilions (certainement avec erreur) au monde « des grands ».
 C’est un film sur nous, sur nos peurs, nos rêves, sur l’appréhension de notre monde, durant lequel on se surprend à rire et à s’émouvoir tant du propos que de la forme. (on saluera le travail extraordinaire de photographie de Valérie Winckler, filmant les corps se déplaçant avec grâce et douceur, sur un fond musical hypnotique favorisant notre immersion et notre évasion.) 

 C’est au cœur d’un collège de Clichy que « Watch me ! » de Xavier Baudoin nous emmène.
Un projet musical prend forme tout au long de ce documentaire loin des clichés de banlieues.
Ernest Dawkins, grand musicien de Chicago est à la tête d’un projet fou; monter un spectacle de Jazz avec des élèves d’un collège de Banlieue européen…
C’est Clichy qui retiendra son attention. Il fera parvenir des partitions quelques mois avant son arrivée, et les élèves, n’ayant à l’origine du projet aucune notion de musique, devront faire leur apprentissage dans des délais impartis.
Nous aurions très bien pu programmer ce film le 2ème jour des rencontres « regard sur les artistes d’hier et d’aujourd’hui », tant la problématique de filmer la création est présente tout au long de ce documentaire.
Le leitmotiv du film pourrait être « l’union fait la force », et tout son charme réside, (à mon sens) dans cette évolution constante du projet dans lequel la cacophonie règne en maître absolu lors des premières répétitions. Ernest Dawkins semble d’ailleurs prendre réellement conscience de l’ampleur du travail lors des premières répétitions ; qu’à cela ne tienne, le grand musicien charismatique de Chicago et les jeunes élèves motivés travailleront sans relâches afin d’atteindre l’harmonie musicale indispensable à la représentation.
Mais le message de « Watch me ! » pourrait se résumer à son titre :
Je suis là, j’existe, regarde moi, regarde ce que je peux faire…

«Beppie ». Il n’y a pas de mots pour décrire le charme de ce documentaire de Van Der Keuken.
Il s’agit d’un portait. Portrait d’une enfant un peu chipie, de ses 400 coups, portrait d’une époque et éloge d’une enfance exutoire, d’une enfance à faire un maximum de bêtises, tant le monde qui nous entoure est hostile. C’est au travers d’un noir et blanc léché que Van Der Keuken nous invite à nous attacher à la petite Beppie, petite peste adorable et à partager un grand moment de cinéma.

Lettre d’un cinéaste à sa fille, film riche dans sa forme tout comme dans son sujet : la transmission. Qu’est ce qu’un cinéaste, que fait-il ? pourquoi ? autant de questions auxquelles Eric Pauwels tentera de répondre pour sa fille, maintenant en âge de comprendre…
Eric Pauwels, tout au long de son film prendra soin de ne pas quitter le monde de l’enfance, c’est au travers de contes, métaphores, poésies qu’il tentera de préparer son enfant à la complexité de monde en concluant sur l’importance du choix et du désir.


Vendredi 1er décembre

Regard sur les artistes d’hier et d’aujourd’hui

Invités :

Caroline Pajot réalisatrice de Autour du graph
Christophe Gatineau réalisateur de Moi, Sanfourche
Pierre Désenfant producteur. Morsure Prod   
Yann Kassile réalisateur de L’énergie de Pierre Bonnard

REGARDS SUR LES ARTISTES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Autour du graff  de Caroline Pajot
Moi, Sanfourche                    de Christophe Gatineau
L’énergie de Pierre Bonnard   de Yann Kassile

« Autour du graff » est un petit film amateur, premier film documentaire de Caroline Pajot réalisé dans le cadre des films « Studio image », films réalisés à Varlin Pont-Neuf.
Il s’agit d’un film spontané, mêlant prises de vue noir et blanc super 8, et photographies couleurs. Le centre culturel John Lennon a été pendant des années, un des lieux d’expressions favoris des graffeurs et tagueurs de la ville. Il y a presque 10 ans, Caroline réalisa ce film de 16 mn sur l’univers des graffeurs ayant contribué à « l’immense fresque » décorant ce centre.

 Quel personnage, ce « Jean-Joseph Sanfourche » ! Christophe Gatineau réalisateur du film « Moi, Sanfourche ! » et ami du peintre, réalise un film qui s’est construit progressivement autour de leurs diverses rencontres hebdomadaires. « Parfois, nous passions l’après-midi à discuter sans même prendre soin de brancher la caméra » nous confie Christophe lors du débat avec le public. Christophe Gatineau nous invite à partager certains moments de réflexion du peintre sur son travail, sur l’art, sur sa vie de temps en temps.
Ce film nous permet de découvrir « Jean-Joseph Sanfourche », artiste, même s’ il détesterait probablement cette appellation, artiste au monde généreux de couleurs et de joie, et homme plus que touchant notamment lors de ses rencontres avec les enfants dans les écoles de la région.
Le film de Gatineau est à l’image des peintures de Sanfourche ; c’est un film vif, coloré qui nous donne envie d’en savoir plus sur cet homme et son univers. 

L’énergie de Pierre Bonnard est à mon sens l’un des meilleurs films de toutes ces rencontres.
Yann Kassile, ayant un parcours universitaire de Philosophie, (ces précédents travaux ont pour thèmes
« Nietche » et « les penseurs japonais ») , nous dépeint le travail du peintre « Pierre Bonnard » au travers d’un film très pédagogique constitué de 18 parties.
Outre le travail exceptionnel du peintre, nous seront également interpellés par la cohérence et l’intelligence de son travail de création. Pierre Bonnard tenait un journal, dans lequel pouvait apparaître aussi bien croquis, esquisses, idées (« tout peintre doit avoir un répertoire de forme à sa disposition » Bonnard) qu’un certain nombre de préceptes et « dogmes » qu’il tentait de respecter en vue d’une pertinence et cohérence de l’ensemble de son œuvre. A l’instar des « notes sur le cinématographe » de Bresson, ce journal redéfinit la peinture, Sa peinture, au travers d’une réflexion sur l’art.

Samedi 2 décembre 

Regards sur l’Afrique noire

Invités :
Arnaud Briquet réalisateur de Diégane
Patrick Séraudy producteur Pyramide production
Patrick Cazals réalisateur de Aziza
Martine Lancelot réalisatrice de Le jour où j’ai découvert Victor Hugo

REGARDS SUR L’AFRIQUE NOIRE

Diégane de Arnaud Briquet
Aziza de Patrick Cazals
 
Le jour où j’ai découvert Victor Hugo
de Martine Lancelot
 
 

La lutte au Sénégal est plus qu’un sport populaire. C’est Le sport traditionnel représentant la population au travers de ses castes. Nous pouvons différencier à l’heure actuelle 2 types de lutte : La lutte traditionnelle et la lutte moderne avec frappe. C’est vers cette première forme de lutte reconnue par « les anciens » qu’Arnaud Briquet se penchera en suivant un lutteur :
Abdourahmane Thior, qui dévorait la patte d’arachide étant petit, ce qui lui valut le surnom de « Diégane » : celui qui s’empare de la vie.
Plus encore qu’un film « culturel », Diégane traite également des thèmes de l’initiation et de
la transmission tant la relation avec son frère « Bouba », disciple de cet apprentissage, est mise en avant.

Aziza. Nous avons longtemps hésité avant de programmer Aziza dans cette thématique tant les corrélations avec « Moi, Sanfourche » sont évidentes. Ce film met en avant les œuvres de nombreux artistes contemporains au Benin. C’est par ces sculpteurs « d’art brut », soucieux de la modernité de leur travail et du devenir économique du Benin, que Patrick Cazals nous invitera à son voyage. Une problématique récurrente nous accompagnera tout au long de ces découvertes ; éviter dans leur art « les scléroses trop souvent générées par les rituels et la tradition dans certaines régions africaines ou européennes ».
Aziza nous propose un nouveau regard sur l’Afrique : Celui de la création, ou plus particulièrement celui de l’importance de la création revendiquée comme identité propre à un peuple.

Le jour où j’ai rencontré Victor Hugo. Martine Lancelot réalise un film sur l’importance de l’écrit. Il touche au thème de l’éducation, la transmission du savoir sur un plan universel en prenant l’exemple du Mali, et de son train bibliothèque. Un livre représente un mois de salaire pour un malien, et nous prenons conscience de l’état d’urgence d’une mise en place d’accès à la lecture et à l’écriture pour le peuple africain. La transmission orale a ses limites et le risque d’une perte partielle de l’héritage traditionnel culturel est bien présent.
Le wagon bibliothèque ne propose à l’heure actuelle que peu de choix de livres et le peuple malien lettré semble plus que désireux de se nourrir de littérature.
Martine Lancelot est une véritable amoureuse du Mali qu’elle considère comme son 2ème pays ;
Cet amour et ce désir de sensibilisation transparaît nettement dans ce film où le travail de photographie et de mise en abîme des couleurs est particulièrement soigné.

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Commentaires
B
je suis le cousin de BOURICHE ABDELATIF DE SABRA JE m'appele SIDAHMED j'habite au nomero mais maintenant je suis en france a paris drancy chez mon frere hafid et je suis avec noureddine bouriche ntae el gaadi (OPGI° ET J4AIMERAIS BIEN QUAND SE RENCONTRE PARCEque sa fait beaucoup de temps ou j'ai pas eu de nouvelle sur vous par coinsidense sur l'internete je vous ai vue vous exprime sur une video et jai decide de ecrire
M
Merci beaucoup à la personne qui a écrit les lignes ci-dessus sur mon film "Le jour où j'ai découvert Victor Hugo".<br /> Amitiés à tous... et à bientôt, j'espère.<br /> Martine
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